Infections urinaires hautes chez les enfants ayant une uropathie connue : étude monocentrique rétrospective descriptive

Médecine et maladies infectieuses formation(2023)

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摘要
Les infections urinaires hautes (IUH) sont une complication fréquente et récurrente chez les enfants atteints d'uropathie. Répétées, elles peuvent conduire à une insuffisance rénale. Les données d'épidémiologie microbiologique sont rares chez ces patients à risque. Le GPIP (Groupe de Pathologies Infectieuses Pédiatriques) recommande une bi-antibiothérapie probabiliste par C3G et aminoside; la société européenne d'urologie pédiatrique propose une antibiothérapie large spectre et souligne l'importance de l'adaptation à l'épidémiologie locale. Nous avons réalisé un étude monocentrique rétrospective descriptive de 100 cas d'IUH chez des enfants de moins de 18 ans atteints d'uropathie connue entre avril 2020 et août 2022. Nous avons exclu les pyélonéphrites sur lithiase ou transplantation rénale. Parmi les 100 patients, l'uropathie était refluante pour 40 patients, obstructive pour 36 et d'un autre type pour 24. Soixante et onze patients avaient au moins un antécédent d'IUH dont 30 en avaient plus de 3. Trente-trois avaient une antibioprophylaxie (cotrimoxazole 25/33, cefaclor 3/33, inconnue 5/33). Trois avaient un antécédent d'infection ou de colonisation par une entérobactérie (EB) BLSE dans les 6 mois. Quinze patients avaient des signes fonctionnels urinaires, 85 une fièvre >38°C et 81 une inflammation biologique (CRP >10 mg/L). Quatre-vingt-seize patients ont bénéficié d'une échographie avec anomalie pour 77 d'entre eux (80%) dont 1 abcès rénal. Aucun sepsis sévère n'a été recueilli. On retrouvait 21 infections plurimicrobiennes (max 2 germes), 115 germes ont donc été identifiés à un seuil significatif, dont 75% (n=85) EB, 5% (n=6) Bacilles Gram Négatifs (BGN) non-fermentant, 15% (n=17) bactéries gram positif et 1 candida spp. Parmi les BGN 85% (92% des EB) étaient sensibles aux C3G, 87% à la temocilline et 96% à l'amiklin. Sept EB étaient productrices de BLSE dont 6 (86%) étaient sensibles à l'amikacine. La répartition des infections à EB productrice de BLSE n'était pas significativement différente selon le type d'uropathie, la prise d'une antibioprophylaxie ni l'antécédent d'infection urinaire haute. Selon le protocole local, les IU Hautes à BGN ont reçu une monothérapie probabiliste dans 72% des cas (C3G 49%, Amikacine 46%, autre 5%), efficace dans 91% des cas OU une bithérapie probabiliste pour 28% (C3G+amikacine 87%), efficace dans 95% des cas, sans différence significative (p =0,49). L'évolution clinique était favorable dans tous les cas, avec un relai oral réalisé dans 87 des cas. Six de nos patients ont présenté une réinfection dans les 3 mois. Dans notre étude, l'IUH chez les enfants atteints d'uropathie semble paucisymptomatique. Les infections à EB productrice de BLSE sont plus fréquentes que pour les patients communautaires (3% en France en 2021) mais restent faibles (7%) et la sensibilité à l'amiklin reste élevée (86%). La prévalence d'infections à BGN non fermentant est de 5% conduisant à diminuer la sensibilité globale aux C3G à 85%. L'amikacine reste sensible dans 96% et représente le meilleur choix probabiliste. Une monothérapie probabiliste semble donc possible et raisonnable, hors sepsis sévère. Aucun lien d'intérêt
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ayant une uropathie connue,infections
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