Efficacité et tolérance de l’immunothérapie, seule ou en association avec la chimiothérapie, dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutation BRAF, HER2 ou MET exon 14 ou translocation RET ou NTRK, en traitement de première ligne métastatique ou après échec des thérapies ciblées. Étude GFPC 03-2020 IMAD-3

J. Da Cunha, L. Greillier, C. Daniel, T. Pierret, A. Swalduz, H. Curcio, L. Falchero, J.B. Auliac,C. Ricordel, P. Fournel, H. Doubre,G. De Chabot, M. Bernardi,O. Bylicki, M. Paysse,C. Audigier-Valette, C. Decroisette,F. Guisier

Revue des Maladies Respiratoires Actualités(2023)

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摘要
La prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) a été profondément modifiée par le développement des immunothérapies et des thérapies ciblées. Dans les études évaluant l’immunothérapie, peu d’informations sont disponibles sur la présence d’une addiction oncogénique, en dehors des mutations EGFR et des translocations ALK/ROS1. D’autres altérations moléculaires (mutations BRAF, HER2 ou MET exon 14 ou translocations RET ou NTRK) sont susceptibles de modifier l’efficacité de l’immunothérapie. IMAD-3 est une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique incluant les patients atteints de CBNPC avec mutation BRAF, HER2 ou MET exon 14 ou translocation RET ou NTRK et ayant reçu un traitement par immunothérapie seule ou en association à la chimiothérapie, en première ligne métastatique. L’efficacité était évaluée par le taux de réponse, la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG). Cent cinquante-trois patients ont été inclus dans 18 centres : 71 avec mutation BRAF (non-V600 : 40, V600 : 31), 45 METex14, 19 HER2, 12 avec translocation RET, 6 NTRK. Il s’agissait de 60 % d’hommes, 26 % de non-fumeurs et 88 % d’adénocarcinomes. L’expression de PD-L1 était ≥ 1 % chez 75 % et ≥ 50 % chez 57 %. Le traitement était une chimio-immunothérapie pour 58 %, mono-immunothérapie pour 42 %. Les taux de réponse et les durées médianes de SSP et de SG sont présentés dans le Tableau 1. Le taux de contrôle de la maladie était supérieur en cas de chimio-immunothérapie (79,8 % vs 64,1 %, p = 0,03). La toxicité était marquée par 17,1 % d’effets indésirables de grade ≥ 3. Dans cette étude rétrospective de vie réelle, le taux de réponse à l’immunothérapie en 1ère ligne métastatique en cas de mutation BRAF ou MET exon 14 est similaire à celui de 45 % rapporté dans l’étude KEYNOTE 024 [1]. La survie globale est également similaire, sauf pour le groupe avec mutation BRAF non-V600 chez qui elle est inférieure.
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关键词
cancer,échec des thérapies ciblées,mutation braf
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