Dépistage des troubles du comportement alimentaire à l’aide du SCOFF-F chez les patients présentant un diabète de type I

T. Vernier, X. Piguel,P. Fayemendy,P. Jésus

Nutrition Clinique et Métabolisme(2023)

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摘要
Les patients diabétiques de type I (DT1) peuvent être plus à risque de développer un trouble des conduites alimentaires (TCA). Le dépistage des TCA peut se faire à l’aide du SCOFF-F, mais qui est non spécifique au diabète, ne prenant pas en compte la restriction ou l’omission de l’insulinothérapie comme stratégie de contrôle de poids. Le mSCOFF, dérivation du SCOFF intègre une question spécifique au mésusage de l’insulinothérapie, phénomène fortement présent dans le cadre des TCA concomitant au DT1. Les objectifs étaient de dépister chez des DT1 à l’aide du SCOFF-F et d’une traduction française du mSCOFF (mSCOFF-F), de rechercher des facteurs associés à un SCOFF-F positif. Les patients présentnat un DT1 depuis plus d’un an ont été inclus, en consultation ou en hospitalisation de janvier 2020 à janvier 2021. Un auto-questionnaire était complété avec les items du SCOFF-F, du mSCOFF-F et une question sur la peur panique des hypoglycémies et/ou la présence de re-sucrage excessifs. Des données sur un antécédent de TCA, le statut nutritionnel et la qualité de vie (QdV) par le questionnaire de McGill étaient recueillies. L’analyse statistique a été réalisée avec les tests de Mann Whitney, chi2 et la régression logistique multivariée avec p < 0,05. Cent patients ont été inclus d’un âge médian de 39,5 ans et un sex ratio de 1,0. L’IMC médian était de 25,5 kg/m2, 36 % des patients avaient surpoids et l’Hba1c médiane à 7,7 %. Les patients rapportaient un TCA actif ou un antécédent dans 27 % des cas (dont 1 anorexie mentale, 2 boulimies nerveuses et 5 hyperphagies boulimiques et 4 hyperphagies nocturnes). Le SCOFF-F ou le mSCOFF-F étaient positifs chez 13 % des patients mais seulement 4 % présentaient une positivité aux deux tests. Au total, 21 % des patients avaient un SCOFF-F ou un mSCOFF-F positifs. Indépendamment de la positivité du score, 28 % des patients déclaraient oublier ou sous-estimer les doses d’insuline. De plus, 35 % annonçaient avoir une peur des hypoglycémies ou se re-sucrer de manière excessive. Les patients avec un SCOFF-F positif déclaraient plus souvent avoir des pathologies psychiatrique (p < 0,005) et une anxiété (46,1 % vs 14,9 %, p = 0,016). Ils avaient une tendance à une plus grande altération de la QdV liée au TCA (62,5 % vs 16,7, p = 0,06) mais le score McGill n’était pas différent entre les deux groupes La déclaration d’un TCA (OR : 17,3 [IC95 % : 3,1–95,7] ; p = 0,01) ainsi que l’âge au diagnostic du DT1 (OR : 0,92 [IC95 % : 0,8–0,9] ; p = 0,04) étaient associées à un SCOFF-F positif. Notre étude a mis en évidence que 13 % de nos DT1 était à risque de présenter un TCA et devait bénéficier d’un entretien pour confirmation diagnostique. L’usage d’outil de dépistage spécifique des TCA pour les patients diabétiques semble indispensable aux vues des manifestations spécifiques, notamment des comportements de manipulation de l’insuline.
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un diabète des type,patients,troubles du comportement
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