État des lieux de la consommation de substances psychoactives dans la population étudiante lilloise : résultats de l’étude PETRA

Therapies(2022)

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摘要
Introduction La consommation de substances psychoactives chez les étudiants est une préoccupation majeure, ces derniers étant confrontés à un environnement nouveau et compétitif [1], [2], [3]. L’objectif était de décrire la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de l’université de Lille et de comparer ses consommations en fonction de la filière d’étude. Matériel et méthode L’étude PETRA est une enquête transversale ayant utilisé un auto-questionnaire envoyé par email à l’ensemble des étudiants de l’université de Lille entre mai et juillet 2021. Ce questionnaire anonyme comprenait des questions sur les caractéristiques sociodémographiques, le cursus universitaire et la consommation de substances psychoactives (fréquence, motif de consommation, voies d’administration) par les étudiants depuis leur première année universitaire. Résultats Parmi les 4431 étudiants ayant répondu (taux de réponse : 6,1 %), la médiane était de 20 ans, 74,5 % étaient des femmes et 64,2 % étaient célibataires. Concernant la filière d’études, 28,5 % étaient en Santé et Sport, 38,4 % en Sciences Humaines et Sociales/Art, Langue et Littérature, 16,1 % en Droit, Économie et Gestion et 17,1 % en Sciences et Technologies ; 80 % des répondants ont déclaré avoir consommé de l’alcool depuis la première année universitaire, 34 % du cannabis, 15,4 % des benzodiazépines, 14,7 % des médicaments à base d’opioïdes, 5,7 % des amphétamines, 6,5 % de la MDMA, 7,5 % de la cocaïne, 6,8 % du protoxyde d’azote. La prévalence des médicaments psychostimulants était faible : 0,7 % pour le méthylphénidate et 0,4 % pour le modafinil. Plus de 20 % des usagers de cannabis, de benzodiazépines, d’amphétamines et de cocaïne ont déclaré avoir déjà ressenti un sentiment de dépendance à ces substances. Les motifs de con- sommation étaient variables selon les substances, mais l’effet récréatif et l’usage médical étaient les plus fréquemment rapportés. Un usage récréatif était décrit par plus de 10 % des usagers de benzodiazépines et de médicaments à base d’opiacés. L’usage de protoxyde d’azote était significativement plus fréquent dans la filière Santé et Sport par rapport aux autres filières (p<0,001). L’usage de tabac (p<0,001), de benzodiazépines (p<0,001), de cannabis (p<0,001), de MDMA (p<0,001), d’amphétamines (p=0,01), de cocaïne (p=0,04), d’héroïne (p=0,04), de champignons (p=0,01) et de LSD (p=0,03) était significativement plus fréquent dans la filière Sciences Humaines et Sociales/Art, Langue et Littérature par rapport aux autres filières. Conclusion Cette étude a permis d’évaluer les différents modes de consommation des étudiants de l’Université de Lille, ce qui pourrait par la suite orienter les mesures de prévention. Le renouvellement de cette étude permettra de suivre l’évolution de ces consommations.
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关键词
Étudiants,Université,Substances psychoactives,Mésusage
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