Prédominance féminine des maladies auto-immunes : les lymphocytes ont-ils un sexe ?

Revue Du Rhumatisme Monographies(2021)

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摘要
Les femmes représentent 80 % des personnes affectées par les maladies auto-immunes. Le rôle des hormones sexuelles sur la réponse immune est bien documenté, résultant en particulier de la fixation des œstrogènes sur leurs récepteurs nucléaires exprimés par nombre de cellules immunitaires. En plus de l’action des hormones stéroïdes sexuelles, des preuves s’accumulent en faveur d’un rôle des facteurs génétiques liés au chromosome X. Chez la femme, suite aux mécanismes d’inactivation de l’X (ICX), un des deux chromosomes X est inactivé de manière aléatoire, générant ainsi une mosaïque de cellules exprimant des gènes de l’X hérités, soit de la mère, soit du père portés par l’X actif. Cependant, 15 à 23 % de gènes de l’X inactif (Xi) échappent à l’ICX, contribuant à l’émergence d’une autre population hétérogène de cellules exprimant le même gène à partir des deux chromosomes X. Parmi ces gènes, certains gènes de l’immunité ont été récemment identifiés. Si la contribution directe de ce mécanisme de dosage génétique dans la susceptibilité à l’auto-immunité reste encore à être explorée en profondeur, le mosaïsme cellulaire résultant de l’ICX et de l’échappement à l’ICX induit une plasticité fonctionnelle unique au sein des cellules immunitaires de femmes.
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关键词
Maladies auto-immunes,Différences liées au sexe,Lupus érythémateux systémique,Inactivation du chromosome X
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