Republication de : An eschar like nasal skin lesion in a neutropenic patient – nothing to be sneezed at

Analyse médicale de l’apport de la sialendoscopie dans le traitement des pathologies non tumorales des glandes salivaires principales, sur l’île de La Réunion, territoire français d’outre-mer.Étude observationnelle rétrospective multicentrique sur 8 ans, avant et après introduction de la sialendoscopie (2011–2014 et 2015–2018), suivant la ligne directrice STROBE.Comparaison des populations traitées avant (période A) et après (période B) l’introduction de la sialendoscopie en termes de caractéristiques cliniques, et analyse des caractéristiques des patients traités par sialendoscopie.Deux cent soixante-cinq patients étaient inclus dont 139 avec sialendoscopies, 74 en 2011–2014 et 191 en 2015–2018. Les populations A et B sont comparables hormis la proportion de parotides traitées (9 % vs. 31 %, p < 0,0001), des calculs plus petits (11 mm vs. 7,4 mm, p = 0,003) dans la 2e période. Cent dix sialendoscopies pures et 29 voies combinées (20,8 %) ont été effectuées, 63 % de sub-mandibulaires et 37 % de parotides, l’âge médian était 46 ans, sex ratio H/F 0,96, 37 cas avec sténose. Dix cas d’échec de cathétérisme papillaire (7,1 %) ont été constatés, 16 fausses routes ou création de faux chenal soit 11,5 % dont 9 dans la période d’apprentissage. Le taux de transformation avec exérèse glandulaire diminuait au cours de la période : 10,45 % pour 2015–2016 et 5,56 % pour 2017–2018.Malgré un recul de 12 à 55 mois selon les patients (médiane 30 mois), la sialendoscopie apparaît comme une technique utile et fiable, ayant toute sa place dans la stratégie thérapeutique de prise en charge des pathologies salivaires non tumorales à la Réunion.