Évaluation préclinique de la tolérance rénale suite à l’administration par voie systémique et par inhalation de cisplatine dans un modèle murin de cancer pulmonaire

S. Chraibi, E. de Prez, R. Rosière, F. Touzani, M.H. Antoine,N. Wauthoz,K. Amighi, J. Nortier

Néphrologie & Thérapeutique(2020)

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摘要
Introduction Malgré les progrès en immunothérapie et en thérapies ciblées, la chimiothérapie intraveineuse à base de cisplatine (CIS-IV) demeure le pilier central dans le traitement du cancer pulmonaire. Son administration est limitée par la néphrotoxicité dose-dépendante et cumulative, imposant des phases d’interruption de traitement durant lesquelles la fonction rénale se rétablit mais qui favorise la repopulation tumorale. Description Une formulation à libération contrôlée et soutenue de cisplatine sous forme de poudre sèche pour inhalation (CIS-PSI) a été élaborée afin d’être administrée pendant les phases d’interruption et augmenter l’exposition de la tumeur au traitement. Cette stratégie a démontré son efficacité sur un modèle murin de cancer du poumon [1] mais n’est envisageable que si elle n’entraîne pas une néphrotoxicité accrue. Le but de notre travail a été :– d’évaluer l’atteinte rénale aiguë (ARA) chez la souris suite à l’administration répétée des monothérapies (CIS-PSI, CIS-IV) ;– d’optimiser leurs combinaisons (doses et jours d’administration). Méthodes Un modèle d’ARA a été généré chez la souris et documenté à l’aide d’une cinétique de biomarqueurs sériques précoces (NGAL, cystatine C vs créatinine) (Fig. 1). Ensuite, les monothérapies ainsi que les combinaisons ont été évaluées en phase aiguë et après 1 semaine pour estimer l’intensité de l’ARA et sa réversibilité aux niveaux sérique et histologique. Résultats Contrairement au CIS-IV, l’administration répétée du CIS-PSI n’a pas induit d’ARA, une libération prolongée du CIS ayant permis d’éviter toute augmentation du CMAX plasmatique. Des signes d’ARA ont été observés dès que CIS-IV et CIS-PSI étaient combinés à leurs doses maximales tolérées. En réduisant la dose du CIS-IV de 25 % et en séparant les administrations de CIS-PSI de 24h, la survenue d’ARA a pu être évitée. Conclusion Une approche rigoureuse de toxicologie préclinique a permis d’optimiser une chimiothérapie originale combinant le CIS-PSI au CIS-IV conventionnel, évitant ainsi la survenue d’une ARA délétère.
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