Human papillomavirus testing as an adjunct to cytology evaluation in cervical specimens of selected and consecutively screened lebanese women : a prospective clinical study

Cervical cancer is the second leading cancer in women worldwide, with 85-100% of cervical cancers being HPV DNA positive. Our study aimed at evaluating the use of HPV DNA testing as an adjunct to the routine cervical cytology evaluation of Lebanese women. Cervical cytology evaluation and testing for human papillomavirus (HPV), as well as high-risk HPV were performed on two groups of women. One group consisted of 274 healthy women attending gynecology clinics for routine evaluation, while the other included 199 women selected based on a high-risk lifestyle and/or abnormal findings at cytology. HPV and HR-HPV DNA were 4 and 10 times higher, and HPV was 4 to 5 times more frequent at all age groups in selected, compared to healthy women. HPV infection decreased in healthy women with age but did not decrease in selected women. HPV positive-normal cytology decreased with age in both groups. Although HR-HPV detection decreased with age in healthy women, it doubled in selected women. In addition, more severe cytology was associated almost uniquely with selected women. HR-HPV detection and advanced cytology lesions correlated well and were mutually predictive. The overall sensitivity, specificity, positive and negative predictive values of HPV testing for squamous intraepithelial lesions were (85.5%), (90.9%), 67.8%) and 96.5%, respectively. Based on these findings, we recommend implementing HPV screening as an adjunct to routine cervical cytology in selected Lebanese women older than 30 years of age. R É S U M É : Par ordre de fréquence, le cancer du col utérin arrive en seconde position chez la femme dans le monde et dans 85 à 100% des cas est associé à la présence du virus HPV (human papillomavirus). Le but de notre étude est d’évaluer chez les femmes libanaises, la valeur du test de détection de l’ADN viral HPV comme un moyen adjoint aux tests cytologiques de routine du col utérin. Nous avons évalué par cytologie et testé le virus HPV y compris le HPV génotype à haut risque chez deux groupes de femmes. Le premier groupe comprend 274 femmes saines se présentant pour un examen gynécologique de routine et le second groupe 199 sélectionnées suite à un mode de vie à haut risque et/ou à un résultat cytologique suspect. L’ADN viral HPV et celui à haut risque oncogénique se sont avérés 4 et 10 fois plus fréquents respectivement chez les femmes du second groupe que chez les femmes saines. L’infection par le virus HPV diminue avec l’âge chez les femmes saines à la différence du second groupe qui ne montre pas la même évolution. Un résultat d’ADN positif et une cytologie normale diminue avec l’âge dans les deux groupes. Concernant le virus HPV à haut risque, malgré sa diminution avec l’âge chez les femmes saines, sa fréquence double chez les femmes sélectionnées qui présentent par ailleurs une cytologie plus sévère. Dans cette étude, une bonne corrélation a été obtenue entre la détection du virus HPV à haut risque et les lésions cytologiques avancées, ces deux paramètres étant interdépendants. La sensitivité globale, la spécificité et les valeurs prédictives positives et négatives du test HPV pour les lésions intraépithéliales malpighiennes sont de 85,5%, 90,0%, 67,8% et 96,5% respectivement. En fonction de nos résultats, nous recommandons de mettre en pratique le dépistage du virus HPV comme test adjoint aux examens cytologiques de routine du col utérin chez les femmes libanaises dont l’âge est supérieur à 30 ans et présentant un mode de vie qualifié à haut risque.