Échec de la séroprophylaxie contre le virus de l’hépatite B. Analyse de la littérature et mise au point à partir d’une série de 11 cas de contamination périnatale

Archives de Pédiatrie(2017)

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摘要
L’infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) entraîne un risque de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire. En France, la transmission materno-infantile du VHB reste responsable de plus du tiers des contaminations, devenant chronique dans plus de 90 %. L’Organisation mondiale de la santé a recommandé un programme d’immunisation des nouveau-nés, effectif en France depuis 1994. Cela ne protège pas tous les enfants puisqu’on rapporte un échec de la séroprophylaxie chez 4 à 10 % des nouveau-nés. Nous rapportons les cas de 11 enfants infectés par le VHB, suivis dans 2 centres, entre 1993 et 2015, pour lesquels l’échec de la sérovaccination a été retenu comme facteur étiologique. Nous rappelons et discutons le dépistage maternel, les modalités de la sérovaccination à la naissance et de surveillance, le rôle de la charge virale maternelle, d’une amniocentèse et des modalités d’accouchement comme facteurs de risque. Ces observations rappellent que les principaux facteurs d’échec de la sérovaccination sont une mauvaise application des recommandations de dépistage et de réalisation de la sérovaccination, et l’importance de la réplication virale chez la mère (>6 log copies/mL). La sensibilisation des professionnels concernés, le dépistage en début de grossesse et un traitement par analogues nucléosidiques au troisième trimestre de grossesse dans certaines conditions chez les mères fortement répliquantes permettront de faire diminuer les échecs. Le contrôle de l’efficacité de la séroprophylaxie permet de dépister précocement les infections chroniques et de proposer aux enfants concernés une surveillance adaptée.
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