Candida africana : un agent fongique commun des vaginites candidosiques à Libreville, Gabon

The dental units water pipes are a favorable medium for biofilms formation because of the small diameter of the pipe and the duration of water stagnation, but the question which arises is the nature of the biofilms which are formed inside? This article gives a progress report on the nature of this microbial contamination and precisely the fungal biofilms formation by examining their susceptibility to antifungal agents under different growth phases.Sixteen samples of dental units water pipes were taken from public dental clinic and from stomatology unit at the university hospital of Tlemcen (Algeria). The isolated strains were identified by the conventional mycological methods and were analyzed to determine their minimal concentrations inhibiting their growth (planktonic and sessile forms) using three antifungal agents.Five strains type Candida guilliermondii were identified and analyzed for their resistance to antifungal agents. Antifungal susceptibility testing demonstrated the sensitivity of all planktonic Candida guilliermondii cells against amphotericin-B, voriconzole and caspofungin but the sessile cells of these strains revealed a less susceptibility to antifungal agents and even a resistance when the biofilm made mature.Several types of yeast contaminated the dental units water pipes and especially Candida guilliermondii that was the most founded. This specie was susceptible to antifungal agents under planctonic forms and resistance where the biofilm made mature.Les tubulures d’eau des unités dentaires sont un milieu favorable à la formation de biofilms, en raison du petit diamètre de la tubulure et la durée de stagnation de l’eau, mais la question se pose sur la nature des biofilms qui se forment à l’intérieur. Cet article fait le point sur la nature de cette contamination microbienne et précisément la formation de biofilms d’origine fongique en examinant leur sensibilité aux antifongiques pendant différentes phases de leur croissance.Seize échantillons de tubulures d’eau des unités dentaires prélevés dans une clinique dentaire publique et dans l’unité de stomatologie au sein de l’hôpital universitaire de Tlemcen (Algérie). Les souches isolées ont été identifiées par les méthodes mycologiques conventionnelles et ont été analysées afin de déterminer leurs concentrations minimales inhibant leur croissance (forme planctonique et sessile) vis-à-vis de trois agents antifongiques.Cinq souches de Candida guilliermondii ont été identifiées et analysées pour déterminer leur résistance aux agents antifongiques. Les tests de sensibilité aux antifongiques utilisés ont démontré la sensibilité de toutes les cellules planctoniques de Candida guilliermondii vis-à-vis de l’amphotéricine B, la caspofungine et le voriconzole. En revanche, les cellules sessiles de ces souches ont révélé une moindre sensibilité aux agents antifongiques et même une résistance lorsque le biofilm est devenu mature.Plusieurs types de levures ont été isolés dans les tubulures d’eau des unités dentaires et particulièrement Candida guilliermondii qui était la plus présente. Cette espèce sous forme planctonique est sensible aux antifongiques utilisés mais est résistante lorsque le biofilm devient mature.