Traitement de l’hépatite chronique B

Gastroentérologie Clinique et Biologique(2008)

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摘要
Le traitement de l’hépatite chronique B a nettement progressé au cours des dernières années. Plusieurs molécules sont actuellement disponibles pour le traitement de cette infection : les interférons α2a et 2b (IFN), l’interféron pégylé α2a (IFN-PEG α2a), la lamivudine, l’adéfovir, l’entécavir, la telbivudine et le ténofovir. Chaque traitement a des avantages et des inconvénients. L’IFN et l’IFN-PEG α2a peuvent induire une réponse virologique après une durée d’administration limitée. Cependant, ces traitements sont efficaces chez une minorité de patients et entraînent de nombreux effets secondaires. Les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques ont l’avantage d’être administrés par voie orale avec une bonne tolérance, de présenter une forte efficacité antivirale et un bon profil de résistance. Cependant, ces thérapies antivirales nécessitent une administration à long terme. En effet, l’interruption du traitement est associée à une réactivation virale. L’efficacité de la lamivudine est limitée par l’émergence de virus résistants. L’incidence de la résistance à l’adéfovir est faible, mais son efficacité antivirale n’est pas optimale. L’entécavir présente une efficacité antivirale accrue, avec un profil de tolérance favorable et un taux d’incidence de la résistance très faible. La telbivudine semble avoir une efficacité antivirale supérieure et un taux de résistance inférieure à la lamivudine, mais son taux de résistance reste sensiblement supérieur aux autres thérapies disponibles. Le ténofovir possède un profil de résistance et une efficacité antivirale supérieurs à l’adéfovir. Avec la puissante efficacité antivirale et un taux d’incidence de la résistance très faible des nouvelles molécules, il n’est pas certain que l’avenir du traitement de l’hépatite chronique B repose sur l’utilisation de combinaison de différents antiviraux. Les avantages éventuels des combinaisons thérapeutiques par rapport à la monothérapie devraient être des effets antiviraux additifs ou synergiques et une réduction de la survenue des résistances virales. Malheureusement, nous ne disposons actuellement que de très peu de données cliniques sur l’utilisation des combinaisons thérapeutiques. La seule combinaison ayant montré sa supériorité est l’association de l’interféron pégylé à la lamivudine. Les combinaisons associant l’interféron pégylé et un puissant analogue comme l’entécavir ou le ténofovir sont en cours d’évaluation. Elles devraient permettre d’améliorer l’efficacité, diminuer le risque de résistance et augmenter le taux de séroconversion HBs. La séroconversion HBs est l’objectif ultime du traitement puisqu’elle reflète une rémission complète et définitive. La quantification de l’antigène HBs devrait devenir un test très utile pour prédire la séroconversion HBs et faire donc partie du suivi du traitement. Il convient de définir le rôle et la place de l’interféron pégylé au sein des combinaisons thérapeutiques. D’avantage d’études visant à évaluer l’efficacité des combinaisons de nouveaux antiviraux plus puissants sont à réaliser, afin d’améliorer l’efficacité du traitement et de mieux comprendre les mécanismes entraînant une résistance.
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