La plate-forme puces à l’Institut Cochin : pourquoi et comment

La technologie des « puces à ADN » n’est désormais plus seulement limitée à l’étude de l’expression des gènes. De nouveaux et nombreux champs d’application bénéficient de cette technologie, en particulier l’étude fine de l’ADN chromosomique. En quelques années, elle est devenue une technologie de référence robuste et de plus en plus reproductible entre laboratoires. Ces avancées ont transformé ce qui n’était il y a cinq ans encore qu’un potentiel en une technologie bientôt incontournable dans l’investigation clinique, les domaines de la génétique et de la cancérologie en étant actuellement deux exemples. Au sein de l’Institut Cochin, les besoins croissants des équipes de recherche dans le domaine de la génomique ont justifié la mise en place d’outils performants pour répondre aux besoins exprimés. Présente dans l’activité « puces à ADN » depuis 2003, la plate-forme génomique de l’Institut a accru ses capacités en se dotant depuis juin 2007 d’une station Affymetrix. Les performances reconnues de cet appareil, les diminutions importantes des coûts des puces devraient permettre de répondre aux besoins des équipes de recherche de l’IFR Alfred-Jost et à ceux de certaines équipes hospitalières du site. L’exploitation des données haut débit nécessite des compétences bio-informatique et statistique spécifiques. Dans ce but, une équipe bio-informatique (regroupant des ingénieurs Inserm, CNRS et université) a été mise en place en 2006 pour répondre aux demandes des équipes de recherche rattachées à l’université Paris-Descartes dans les domaines de la gestion et de l’étude statistique des données haut débit.