Risque de variole, vaccination et bioterrorisme

La Presse Médicale(2005)

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摘要
•L’utilisation du virus de la variole comme arme biologique est ancienne. Face à la menace bioterriste avérée actuelle, des plans de lutte ont été rédigés ; l’un de leurs principaux objectifs repose sur la vaccination d’équipes dédiées à la prise en charge de sujets infectés et sur le stockage de doses de vaccins suffisantes pour toute la population d’un pays.•À la suite de l’éradication mondiale de la variole, la vaccination préventive a été arrêtée en France en 1978 pour la primo-vaccination, en 1984 pour les injections de rappel.•Les différentes souches vaccinales utilisées dans les vaccins de première génération sont des vaccins vivants atténués provenant du virus de la vaccine dont l’hôte naturel et l’origine demeurent inconnus. Les vaccins de seconde et troisième génération sont en cours d’étude; l’objectif principal est l’efficacité avec un minimum d’effets secondaires.•Les effets indésirables, connus essentiellement pour les vaccins de première génération, sont de 2 ordres: les uns, extrêmement rares, peuvent engager le pronostic vital; les autres, plus fréquents (10 à 15 % des patients) sont bénins.•En situation d’urgence, en présence de cas de variole, il ne devrait pas y avoir de contre-indications absolues à la vaccination.•Dans un contexte de bioterrorisme, il ne s’agit pas de réaliser une campagne de vaccination de masse de la population (avec ses risques non négligeables de décès et d’effets indésirables graves) en l’absence de toute menace avérée. En France, 5 niveaux d’alerte ont été définis, avec, dans chaque cas, une stratégie vaccinale à adopter.
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