Carrières en oncologie radiothérapie : réflexions croisées SFjRO-SFRO-SNRO

La Société française des jeunes radiothérapeutes oncologues (SFjRO), le Syndicat national des radiothérapeutes oncologues (SNRO) et la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO), s’investissent pour concilier opportunités de carrière et besoins démographiques oncologiques. En 2021, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) recensait 932 oncologues radiothérapeutes en activité régulière en France, soit une augmentation de plus de 20 % en dix ans. La répartition de ces effectifs évolue entre hôpitaux publics, centres libéraux et établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) dont les centres de lutte contre le cancer (CLCC). Actuellement un tiers des oncologues radiothérapeutes exerce dans chacun de ces secteurs. À noter que 15 % des oncologues radiothérapeutes ont une activité mixte (publique et libérale). En 2021, la SFjRO a soumis un questionnaire ciblant 180 oncologues radiothérapeutes en formation en France. Il portait notamment sur l’accès aux stages de radiothérapie, la perception de l’encadrement lors de la formation, mais aussi sur les orientations professionnelles envisagées. La SFjRO, conjointement avec le SNRO et la SFRO a organisé au cours du congrès national de 2021, une session « Choix de carrière » afin de restituer les résultats de ce questionnaire. Plus de 70 % des oncologues radiothérapeutes en formation interrogés ont répondu au sondage. L’installation professionnelle était jugée difficile pour 55 % d’entre eux. Afin de répondre aux questions des oncologues radiothérapeutes en formation et permettre une discussion sur les carrières en radiothérapie, lors de cette session, trois oncologues radiothérapeutes seniors ont présenté leurs activités : en centre hospitalier public, en centre libéral ou avec une activité mixte. L’objectif de cet article est de rapporter les échanges lors du 32e Congrès de la SFRO, en reprenant les résultats du questionnaire soumis aux oncologues radiothérapeutes en formation et en synthétisant les principaux avantages et inconvénients de chaque mode d’exercice.