Patients with chronic heart failure infrequently referred to an officed-based cardiologist or regularly followed by a general practitioner and an officed-based cardiologist : a descriptive, cross-sectional study (MIRROR-HF)

French health authorities recommend implementing a strong coordination between general practitioners and office-based cardiologists for the care and management of patients with chronic heart failure. The aim of this study was to describe the characteristics of patients with chronic heart failure who were infrequently referred to an office-based cardiologist (either first time referral or last visit more than 12 months before study inclusion) by a general practitioner or other healthcare professional versus those who were regularly followed by a general practitioner and an office-based cardiologist (at least one visit to an office-based cardiologist in the last 12 months). This was a non-interventional, cross-sectional study, conducted among office-based cardiologists in France during a single study visit. Descriptive statistics were performed. 1460 patients were included in the study with 37.1% in the group infrequently referred to an office-based cardiologist and 62.9% in the regularly followed group. The patients who were infrequently referred to an office-based cardiologist had relatively less heart failure with reduced ejection fraction (29.2% versus 36.6%), less prior chronic heart failure hospitalization (15.9% versus 31.4%), and less atrial fibrillation and ischemic heart failure as comorbidities (40.2% versus 50.5% and 39.3% versus 50.1%, respectively) than patients who were regularly followed by an office-based cardiologist and a general practitioner. They also received less clinical exams (25.5% versus 97.4%) and pharmacological (89.3% versus 98.4%) and non-pharmacological (17.3% versus 27.1%) heart failure treatments before the study visit. This study suggested that patients regularly followed by a general practitioner and an office-based cardiologist had globally a more severe chronic heart failure and a better medical monitoring and follow-up than other patients. Les autorités sanitaires françaises recommandent la mise en place d'une coordination étroite entre les médecins généralistes et les cardiologues pour la prise en charge des patients insuffisants cardiaques chroniques. L'objectif de cette étude était de décrire le profil des patients atteints de cette maladie qui sont adressés pour la première fois ou rarement adressés au cardiologue libéral (dernière visite plus de 12 mois avant l'inclusion dans l'étude) par un médecin généraliste ou autre professionnel de santé versus ceux qui ont un suivi régulier à la fois par le médecin généraliste et le cardiologue libéral (au moins une visite au cours des 12 derniers mois avant l'inclusion dans l'étude). Il s'agissait d'une étude non-interventionnelle, transversale, menée auprès de cardiologues libéraux en France avec une seule visite d'étude prévue. Des statistiques descriptives ont été réalisées. 1460 patients ont été inclus dans l'étude dont 37,1 % dans le groupe rarement adressé au cardiologue libéral et 62,9 % dans le groupe qui ont un suivi régulier par le médecin généraliste et le cardiologue libéral. Le groupe rarement adressé au cardiologue libéral avait relativement moins d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection réduite (29,2 % contre 36,6 %), moins d'hospitalisations antérieures pour insuffisance cardiaques chroniques (15,9 % contre 31,4 %), et moins de fibrillation auriculaire et d'insuffisance cardiaque ischémique (40,2 % contre 50,5 % et 39,3 % contre 50,1 %, respectivement) que les patients qui ont un suivi régulier. Ce groupe présentait également moins d'examens cliniques (25,5 % contre 97,4 %), de traitements pharmacologiques (89,3 % contre 98,4 %) et non pharmacologiques (17,3 % contre 27,1 %) avant la visite d’étude. Cette étude a suggéré que les patients régulièrement vus à la fois par un médecin généraliste et un cardiologue avaient globalement une insuffisance cardiaque chronique plus sévère et qu'ils avaient un meilleur suivi médical que les autres patients.