Factors associated with acute kidney injury after cardiopulmonary bypass in children

Acute kidney injury (AKI) is a common complication after cardiovascular surgery in children, noted in approximately 40% of children undergoing cardiopulmonary bypass (CPB). We sought to determine the risk factors including inflammatory and vascular endothelial markers associated with AKI in children undergoing cardiac surgery.A secondary analysis of a prospective observational cohort study of paediatric patients with a cardiac defect requiring CPB and a weight of >2.5 kg was performed. AKI was defined as a 1.5 times increase from the preoperative value in serum creatinine or an absolute increase by ≥0.3 mg/dL (≥26.5 μmol/L). Plasma inflammatory markers (interleukin [IL]-1a, IL-1b, IL-2, IL-4, IL-6, IL-8, IL-10, IL-12p70, and tumour necrosis factor α) and vascular endothelial markers (vascular endothelial growth factor, von Willebrand factor, regulated on activation, normal T-cell expressed and secreted, granulocyte macrophage colony-stimulating factor, monocyte chemoattractant protein-1, platelet-derived growth factor, and microparticles) were assessed at 5 perioperative time points. Associations with AKI were found using generalized linear regression models adjusted for repeated measures.A total of 207 patients were assessed, of whom 56% (n = 116) were male. Thirty-three percent (n = 68) developed AKI. In univariable analyses, adverse outcomes significantly related to the presence of AKI included increased intensive care unit stay (3.0 vs 5.6 hours, P < 0.001). In multivariable analysis, independent factors that were significantly associated with AKI included longer duration of CPB (111 vs 154 minutes, P < 0.001) and lower preoperative creatinine. Inflammatory and vascular endothelial biomarkers were not associated with AKI.AKI remains a prevalent problem after cardiac surgery, and renal ischemia related to longer bypass time potentially plays a key role in the etiology. Inflammatory and vascular endothelial biomarkers were not significantly related to AKI.L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication fréquente qui survient chez les enfants après une intervention chirurgicale cardiovasculaire. Environ 40 % des enfants chez qui une circulation extracorporelle (CEC) est mise en place durant l’intervention présentent ultérieurement une IRA. Nous avons tenté de définir les facteurs de risque, y compris les marqueurs inflammatoires et endothéliaux vasculaires, qui sont associés à l’IRA chez les enfants qui subissent une intervention chirurgicale cardiaque.Nous avons réalisé une analyse secondaire d’une étude de cohorte observationnelle prospective menée auprès d’enfants qui étaient atteints d’une anomalie cardiaque nécessitant une CEC et qui pesaient plus de 2,5 kg. L’IRA était définie comme une hausse du taux de créatinine sérique par un facteur de 1,5 par rapport à la valeur préopératoire ou comme une augmentation absolue de ≥ 0,3 mg/dL (≥ 26,5 μmol/l). Les marqueurs inflammatoires plasmatiques (interleukine [IL]-1a, IL-1b, IL-2, IL-4, IL-6, IL-8, IL-10, IL-12p70, facteur de nécrose tumorale alpha) et les marqueurs endothéliaux vasculaires (facteur de croissance de l’endothélium vasculaire, facteur de von Willebrand, chimiokine exprimée et sécrétée après l’activation des lymphocytes T normaux, facteur de stimulation des granulocytes et macrophages, protéine chimiotactique des monocytes-1, facteur de croissance dérivé des plaquettes, microparticules) ont été évalués à 5 moments périopératoires différents. Les associations avec l’IRA ont été établies au moyen de modèles de régression linéaire généraux, qui ont été ajustés pour tenir compte des mesures répétées.L’évaluation a porté sur 207 patients, dont 56 % (n = 116) étaient des garçons, et une IRA a été observée chez 33 % (n = 68) d’entre eux. Les résultats d’analyses univariées ont montré que les issues indésirables associées de façon significative à la présence d’une IRA comprenaient un séjour prolongé à l’unité de soins intensifs (3,0 c. 5,6 heures, p < 0,001). Dans les analyses multivariées, les facteurs indépendants associés de façon significative à une IRA comprenaient une CEC prolongée (111 c. 154 minutes, p < 0,001) et un faible taux de créatinine préopératoire. Les biomarqueurs inflammatoires et endothéliaux vasculaires n’ont pas été associés à l’IRA.L’IRA demeure un problème répandu après une intervention chirurgicale cardiaque. L’ischémie rénale associée à une CEC prolongée joue potentiellement un rôle clé dans son étiologie. Par ailleurs, les biomarqueurs inflammatoires et endothéliaux vasculaires n’ont pas été associés de façon significative à l’IRA.