Utilisation des psychédéliques en psychiatrie : lien avec les neurotrophines

Biologie Aujourd’hui(2019)

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Les psychédéliques, souvent appelés hallucinogènes, sont une classe de psychotropes très singulière. Les effets subjectifs et comportementaux qu’ils induisent sont très impressionnants, et malgré leur toxicité potentielle, le risque d’addiction est relativement faible par rapport à la nicotine, l’alcool ou les opiacés. Depuis la découverte des effets antidépresseurs de la kétamine, il existe un regain d’intérêt pour cette classe de molécules. En effet, la psilocybine et l’acide lysergique diéthylamide (LSD) gagnent de la popularité en tant que traitement pour la dépression et l’addiction, la 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA) pour l’état de stress post-traumatique, et l’ibogaïne pour l’addiction. Malgré des profils pharmacologiques distincts, ces différentes drogues partagent une cinétique d’action similaire : leurs effets thérapeutiques se font ressentir dans les heures suivant l’administration et perdurent au-delà de leur élimination par l’organisme. Ceci suggère des mécanismes plastiques et neurogéniques impliquant entre autres des facteurs trophiques. Cette revue explorera la littérature concernant les effets de ces différents composés sur les neurotrophines, ainsi que les adaptations plastiques qui sont mises en place dans les heures et jours suivant l’administration, afin de comprendre leur potentiel thérapeutique étonnant.
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